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Rue du 19 mars 1962

Rue du 19 mars 1962

Cette rue succède à la vieille rue Haute de Locmaria sur la route de Bénodet par suite d’une délibération du conseil municipal en date du 20 décembre 1972.

Plus de 1124 communes françaises ont ainsi fait le choix, à l’instar de la ville de Quimper, d’honorer à travers cette date, la paix retrouvée entre la France et l’Algérie mais aussi les appelés du contingent, mobilisés en Algérie, dont la mémoire comme la qualité d’anciens combattants furent longtemps débattus La notion même de guerre d’Algérie ne fut reconnue qu’en 1999 se substituant  aux « événements d’Algérie »  et aux opérations de maintien de l’ordre en découlant . Cette plaque rappelle à nos contemporains que les 19 mars 1962 sont signés les accords d’Evian qui mettent fin à la guerre d’Algérie et que ces accords s’accompagnent d’un cessez le feu après plus de sept années d’une guerre particulièrement meurtrière.

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Un général pour un cessez le feu

Le 11 mars 1962, le général Ailleret (1907-1968), commandant supérieur des forces françaises en Algérie proclame dans son ordre du jour n°11, lu devant toutes les troupes présentes en Algérie l’instauration d’un cessez le feu. Après un long et douloureux conflit armé doublé d’une guerre civile, les fusils se sont tus. Près de 250 000 Algériens et plus de 25000 soldats français y ont perdu la vie. Le 3 juillet de la même année, l’Algérie devient une nation indépendante à la suite du réferendum d’autodétermination du 1er juillet. Cette indépendance va précipiter l’exode des populations européennes d’Algérie (1 million de Pieds-Noirs) vers la France métropolitaine.

Le général Charles Ailleret, ancien résistant et ancien déporté, occupe depuis juin 1961 les fonctions de  commandant supérieur interarmés en Algérie. Il s’oppose au putsch des généraux et aux actions de l’OAS. Il participe à l’organisation de la transition lors de l’indépendance algérienne puis est nommé chef d’Etat-Major des armées. Il est l’un des principaux acteurs du programme de développement des armes nucléaires françaises. Il décède dans un accident d’avion en 1968.

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Plaque installée à la demande du Comité de Quimper de la FNACA, 13 rue d'Armor, 29000 Quimper 

Téléphone : 02 98 95 64 73