Repère dans l’espace et dans le temps pour l’homme et la cité, l’arbre est élégant, solide, gracieux et beau à chaque saison.
Il fait partie de notre vie, participe du patrimoine urbain, de l’environnement, de l’attractivité touristique et du bien-être dans la ville et les quartiers.
Ce n’est que depuis la deuxième moitié du 19e siècle que les arbres sont sortis des parcs et des jardins privés pour embellir le domaine public. À Quimper, les plantations des allées de Locmaria, par exemple, datent de cette époque.
Un arbre en ville est porteur de valeurs et de sens que chacun peut apprécier : rythme des saisons, ambiance paisible, insertion paysagère, ombrage, qualité de vie, patrimoine paysager… sans parler de son aptitude à tamiser l’air ou à rafraîchir une place très minérale.
Quimper le 12 septembre 2019. Chantier abbatage, élagage réactif et taille d'entretien par le service espaces verts dans le parc boisé du Manoir des salles le long du steirPhoto : Pascal Perennec
Aujourd’hui, 152 hectares sont boisés à Quimper (en grande partie urbains comptant les bois et les talus arborés) nécessitant une équipe et des savoir-faire spécifiques.
Le long des rues, les arbres sont soumis à une contrainte : on doit obligatoirement maintenir au-dessus des voies de circulation un gabarit libre de tout obstacle physique et visuel pour ne pas occulter la signalisation routière et permettre aux véhicules à grands gabarits, comme les poids lourds et les transports en commun, de circuler. Cette taille est le travail des élagueurs municipaux, au nombre de quatre.
Dans le même temps, les arbres subissent de multiples agressions, dégradations volontaires ou induites par les émissions des gaz d’échappements d’engins motorisés ou les particules, poussières et aérosols qui proviennent de la dégradation des matériaux (bâtiments, pneus, freins, chaussée). Ces composés forment une couche sur les feuilles, ce qui gêne l’absorption de la lumière et donc de la photosynthèse. Les arbres deviennent plus sensibles et sont fragilisés. Il faut savoir qu’en ville, l’arbre d’alignement a une espérance de vie maximale d’environ 80 ans, ses conditions d’existence étant différentes de son semblable en forêt.
Planter des arbres s’avère une contribution majeure dans l’aménagement d’une ville. Les entretenir, intégrer des espaces boisés à mesure que la ville s’étend, planter dans les zones nouvellement construites, telles sont les tâches du service des paysages.
Liquidambar styraciflua/Copalme d'Amérique Photo : Ville de Quimper
Quelques arbres intéressants pour leur âge, leur forme, leur rareté :
Hôtel de Ville et d'Agglomération
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