La Grande Boucle va parcourir Pont-Aven, Concarneau, le Centre-Bretagne (Saint-Yvi, Elliant, Tourc’h, Coray, Roudouallec, Saint-Goazec), puis Châteauneuf-du-Faou, Lennon, Gouezec, Châteaulin et Cast.
Les derniers cent kilomètres s’annoncent corsés avec une succession de côtes et quelques difficultés marquées du côté de Locronan et de Plogonnec.
Le Finistère est une terre de vélo et entend faire honneur aux meilleurs cyclistes mondiaux sur route. « Les étapes bretonnes peuvent aussi prendre quelques airs de classiques belges, apprécie Christian Prudhomme, directeur du Tour. Une fois passé Concarneau, l’étroitesse des voies et la répétition des côtes mettront à l’aise les habitués des “Ardennaises”. Raidard (montée courte, mais très pentue) décisif lors des Boucles de l’Aulne, le Menez Quelerc’h pourrait lancer la sélection dans le final de l’étape. »
L’arrivée à Quimper se fera via Plogonnec et La Lorette, passage redouté des cyclistes. Cette étape verra son dénouement devant le Parc des expositions de Penvillers. La ligne est déjà matérialisée au sol et deux oriflammes annoncent l’événement.
Pour voir Quimper en ville étape, il faut remonter à 2004. Alain Gérard était maire et Ludovic Jolivet, adjoint aux sports. Ce n’est donc pas un hasard si la capitale de la Cornouaille est ville candidate depuis le début du mandat.
L’énergie et la conviction de l’équipe municipale sont parvenues à convaincre les organisateurs du Tour de France de tout l’intérêt qu’il y avait à s’aventurer sur nos routes.