Niloofar Hamedi et Elaheh Mohammadi, deux journalistes iraniennes de presse écrite, âgées de 30 et 36 ans, emprisonnées depuis la mort de Mahsa Amini, risquent la peine de mort imminente. Les deux journalistes sont actuellement jugées séparément et à huis clos à Téhéran.
La ville de Quimper, aux côtés de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) Quimper et du collectif Nous Toutes 29, lancent une campagne de soutien à ces deux journalistes et à l’ensemble des Iraniens.
Niloofar Hamedi a révélé la mort de Masha Amini, jeune femme Kurde d’Iran survenue le 16 septembre 2022 après son arrestation à Téhéran pour non-respect du code vestimentaire et suite aux mauvais traitements subis par la police des moeurs durant sa garde à vue.
Elaheh Mohammadi est également incarcérée depuis septembre dernier pour avoir couvert les funérailles de Masha Amini et ainsi alerté l’opinion mondiale sur le sort réservé aux femmes en Iran.
Toutes les deux sont accusées de « collaboration avec le gouvernement hostile des États-Unis, collusion contre la sécurité nationale et propagande contre le système », motif passible de la peine de mort en vertu de la loi islamique.
Niloofar et Elaheh sont le symbole du courage et de l’engagement des Iraniens et Iraniennes qui manifestent, se révoltent ou exercent le métier de journalistes au risque de leur vie. Depuis le début de l’année au moins 218 peines capitales ont été exécutées en Iran (582 en 2022).
Sans notre appui, le pire est possible pour Niloofar et Elaheh. Sans notre voix, rien ne pourra percer les murs d’un pays isolé par la volonté de son gouvernement.
Liberté pour les femmes journalistes jugées en Iran !
Solidarité avec les femmes iraniennes !
Femme, vie, liberté !
Une pétition en ligne a été lancée : pour la signer, il suffit de flasher le code présent sur les affiches ou de se rendre à cette adresse : Pétition LIBERTÉ POUR LES JOURNALISTES IRANIENNES
Donner de la visibilité à ces deux journalistes peut contribuer à l’amélioration de leur situation.
Les portraits des deux journalistes seront également affichés pendant plusieurs semaines sur la façade de l’Hôtel de Ville et d’Agglomération.
A l’automne-hiver prochain seront organisées une conférence avec la LDH et une exposition pour mettre en valeur l’art iranien.